Près d’une douzaine de personnes se sont rassemblées Chemin Roumieux chez Frédéric Bon à l’invitation de la société Pronatura. Il s’agissait de faire le point sur l’implantation de la biodiversité fonctionnelle dans les cultures biologiques.
La biodiversité fonctionnelle, c’est modifier la flore environnant les cultures de manière à favoriser certains prédateurs de ravageurs de culture. Par exemple Macrolophus, une punaise verte prédatrice de plusieurs ravageurs, tel que tuta absoluta, aleurodes, thrips, pucerons, acariens, etc. et qui se nourrit également des tissus des plantes hôtes, notamment le souci (calendula officinalis).
Le partenariat entre le GRAB (Groupement de recherche en agriculture biologique) et Pronatura permet de faire bénéficier les producteurs des avancées récentes en matière d’expérimentation des techniques de biodiversité fonctionnelle.
Un tour de table a permis les échanges d’expérience, notamment les problèmes d’implantation des bandes fleuries, les résultats concrets dans la lutte contre les ravageurs, et les projets de chaque exploitation dans ce domaine.